
À 36 ans, Teddy Riner fait plus que briller sur les tatamis : le quintuple champion olympique suscite un intérêt croissant dans le monde politique. Ces dernières semaines, le sportif a laissé planer l’éventualité d’une candidature à la présidentielle de 2027, affirmant qu’un seul poste l’intéresserait vraiment : celui de chef de l’État.
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« Souvent on me dit “on vous verrait bien ministre des Sports”. Mais pourquoi toujours réduire le sportif au sport ? Si demain je rentrais en politique, ce ne serait pas pour être ministre des Sports », déclarait-il récemment. Interrogé sur ses ambitions, il avait ajouté sans détour : « Le sport m’a appris à surmonter n’importe quelle montagne. Peu importe ce qui s’offre à moi, je vais travailler pour être le meilleur. »
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Un récent sondage Harris Interactive, réalisé par CommStrat et L’Opinion, s’est d’ailleurs intéressé aux chances d’une candidature à la présidentielle de 2027 et confirme son potentiel électoral élevé. À la question « Si la prochaine élection présidentielle avait lieu ce dimanche, pourriez-vous voter pour… », 18 % des sondés répondent favorablement.
De quoi placer le Guadeloupéen devant Jean-Luc Mélenchon et Laurent Wauquiez (16 % chacun), au même niveau qu’Éric Zemmour et Bernard Cazeneuve, et juste en dessous des anciens présidents François Hollande (19 %) et Nicolas Sarkozy (20 %).
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Un score qui le place pour autant loin derrière les figures du Rassemblement national, Jordan Bardella (39 %) et Marine Le Pen (38 %) qui occupent la tête du classement. Fait notable : l’électorat de La France insoumise (LFI) soutient majoritairement Teddy Riner, malgré ses prises de position fermes sur la sécurité, un thème traditionnellement revendiqué par la droite.
Sur ce thème sensible, Teddy Riner s’est récemment exprimé après les violences survenues à la suite du sacre du PSG en Ligue des champions : « Est-ce que moi, ministre ? Et pourquoi vous ne dites pas est-ce que vous, président ? », avait-il lancé avec humour. Avant de préciser : « Ça ne se serait certainement pas passé comme ça. Je pense que la sécurité en France est un point important. Si un jour je devais être candidat, ce serait un axe majeur de mon programme. »
Absent des derniers Mondiaux à Budapest, le judoka devrait revenir à la compétition après l’été. Une image de champion qui nourrit sa popularité politique.
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