
Garder la forme physique est essentiel. Autour de nous, de nombreux champions quadragénaires réussissent encore des prouesses. En football, Cristiano Ronaldo a été décisif en finale de la Ligue des nations. En tennis, Gaël Monfils a retrouvé une seconde jeunesse à 38 ans, sans même parler de son congénère Novak Djokovic. En handball, Nikola Karabatic a arrêté sa carrière au sommet, l’an dernier, à 40 ans ! Et Teddy Riner vise les Jeux de Los Angeles en 2028. La star du judo aura soufflé ses 39 bougies. Ces professionnels nous délivrent un message : « N’arrêtez pas, et si vous avez arrêté, reprenez ! » Leur longévité doit inspirer. Il ne faut pas être un surhomme pour garder la forme à la quarantaine et même après. C’est entre nos mains, pas de celles des kinés ni des docteurs.
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Pour avoir côtoyé le haut niveau, je sais qu’il n’y a aucun secret, aucune méthode révolutionnaire dans la réussite de tous ces champions. Alors, oui, je l’entends souvent : « Ils ont une salle de gym privée avec du matériel, un masseur, des préparateurs physiques jour et nuit… » Mais c’est le champion lui-même qui fait la différence, le niveau d’exigence et la volonté qu’il s’impose. Car il en faut pour revenir à la salle à 21 heures plutôt que de dîner avec des amis !
Avec peu, on peut faire beaucoup. Je donne souvent l’exemple de notre hangar à Colombes, où j’entraînais les perchistes. Il était mal éclairé et pas chauffé. Pourtant, les records et les médailles olympiques sont venus de là. Votre salle de gym, vous l’avez, elle est devant vous, sous vos pieds. C’est avec de la simplicité que l’on atteint l’efficacité. La séance chez soi concerne tous les âges des deux sexes. Les pompes, les abdominaux, les assouplissements s’effectuent dans une pièce sans matériel. L’hygiène de vie joue aussi un rôle primordial.
Et puis garder la forme, c’est protéger son capital santé. Ne négligeons pas l’entraînement invisible, c’est-à-dire le sommeil, votre bien le plus précieux, une saine alimentation et une bonne hydratation. Je me permets ici, et avec humilité, de citer mon cas. Je vais quatre ou cinq fois par semaine au Lagardère Paris Racing, mon club de toujours, dont les installations se trouvent au cœur du bois de Boulogne. Ma séance de base, c’est quinze minutes de vélo fixe. Je suis allé consulter mon cardiologue : il m’a dit de ne pas aller plus vite, mais que je pouvais monter à vingt minutes. Je fais de la presse pour les quadriceps ; j’ai deux genoux artificiels, donc il faut être costaud des jambes. Je fais des abdos et je muscle les dorsaux. Ce travail du corps renforce le squelette qui, avec le temps, se dégrade.
Commencez sans tarder ! Et si vous vous demandez quel est mon âge, dites-vous que j’étais déjà sur terre quand Jesse Owens dynamitait les Jeux olympiques de Berlin sous les yeux d’Hitler. Bel été sportif à tous !
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