
Proportionnelle : Alexandre Portier ne lâche rien
C’est devenu son cheval de bataille. Député LR, Alexandre Portier mène la fronde contre la proportionnelle voulue par François Bayrou. Après avoir réuni 247 parlementaires autour d’une tribune, il réclame désormais à d’être reçu par le Premier ministre aux côtés de figures de la droite et du centre. Objectif : ouvrir un débat frontal. Selon lui, cette réforme affaiblirait « le lien entre élus et citoyens » et « abîmerait nos institutions ». Pour éviter ce qu’il considère comme une dérive technocratique, Portier a organisé une série de réunions avec juristes et experts. Il craint une fragmentation du paysage politique et une perte de lisibilité démocratique.
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Pride à Budapest : l’ingérence en marche
Budapest n’avait rien demandé. Mais ils sont arrivés en cortège, écharpes européennes au vent et leçon de morale en bandoulière. Le week-end dernier, malgré l’interdiction officielle, plus de 70 eurodéputés ont défilé à la Pride hongroise, dont les Françaises Valérie Hayer (Renaissance) et Manon Aubry (LFI). Officiellement, c’était pour défendre « les valeurs fondamentales de l’Union ». En réalité, une opération de com’ aux airs d’ingérence assumée, dans un pays qui a souverainement voté ses lois. Les mêmes élus qui dénoncent des ingérences imaginaires lorsqu’il s’agit de leurs adversaires s’invitent chez Viktor Orban pour donner des leçons de progressisme.
À gauche : Guedj, le Don Quichotte du PS

Le député de l’Essonne a surpris ses camarades en déclarant, lors d’une réunion publique à Massy, qu’il faudrait compter avec lui pour 2027. « J’irai jusqu’au bout de cette confrontation à gauche ! Ici, tout commence ! » a-t-il lancé, avant de conclure, dans un élan inattendu : « C’est l’heure… des poulets rôtis ! » Une sortie déconcertante, à l’image de celui que ses amis surnomment affectueusement « le Don Quichotte du PS ».
Le CV de la semaine : Antoine Vermorel-Marques, vice-président des Républicains

1993 : Naît le 17 février à Roanne, dans la Loire, dans une famille d’agriculteurs. Son père est éleveur laitier.
2014 : Étudiant à Sciences Po, il cofonde un collectif contre la suppression de la bourse au mérite. Il obtient gain de cause devant le Conseil d’État.
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2017 : Entre à l’Assemblée nationale comme collaborateur parlementaire de Robin Reda, puis de Damien Abad. Rejoint ensuite le groupe LR comme conseiller politique.
2022 : Élu député LR de la 5e circonscription de la Loire à 29 ans.
2024 : Réélu député lors de la dissolution, après une campagne sur une ligne « 100 % libre ». Le 17 juillet, devient vice-président du groupe La Droite républicaine à l’Assemblée.
2025 : Figure montante de la droite, il se fait remarquer pour sa défense d’une écologie compatible avec le libéralisme. Nommé vice-président des Républicains par Bruno Retailleau.
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