Un entrepreneur désabusé. Au micro de CNews, le gérant d’une laverie située à Cognac (Charente) exprime son désarroi face aux dégradations à répétition dans son commerce. Le week-end dernier, deux jeunes ont abîmé son distributeur de boissons. « Tous les deux jours il y a quelque chose », confie-t-il, blasé.
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Les traces de vandalisme sont présentes dans chaque coin de sa laverie. « Ils m’ont démonté la porte et arraché des fils. Le premier était un squatteur. Comme il était dérangé par la lumière, il a décidé de l’arracher », se remémore-t-il. « J’en ai marre de refaire cette laverie », assène le chef d’entreprise.
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« On est en France, il ne va rien se passer. Les jeunes vont juste avoir un rappel à la loi »
Pour retrouver les jeunes ayant dégradé son distributeur automatique, il a publié une photo sur les réseaux sociaux issue de sa caméra de vidéosurveillance. Le commerçant voulait ainsi régler l’affaire à l’amiable. Mais il a été obligé de rétropédaler. « Une association m’a appelé en me disant qu’elle allait se porter partie civile et que je risquais 15 000 euros d’amende et un an de prison », s’agace-t-il.
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Par sécurité, il a préféré supprimer sa publication, mais également retirer sa plainte. « On est en France, il ne va rien se passer. Les jeunes vont juste avoir un rappel à la loi », assure-t-il, préférant se tourner vers son assurance pour rembourser les dégâts.
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