Ce samedi, une jeune femme a été tuée par balle dans sa voiture et une autre a été grièvement blessée dans la Drôme, suite à un échange de tir. Le parquet de la ville a affirmé que l’incident était en lien «avec le grand banditisme et le narcotrafic».
Drame dans la Drôme. Dans la nuit de samedi à dimanche, un «échange de coup de feu» a eu lieu, au cours duquel une femme a perdu la vie et une autre a été grièvement blessée, selon les déclarations du procureur de la République à Valence, Laurent De Caigny, à l’AFP.
Les deux victimes circulaient en voiture quand elles se «sont fait tirer dessus», aux alentours de 23h, à Mercurol, près de l’Hermitage, au nord de Valence. Ni l’âge, ni l’identité des deux jeunes femmes n’ont été confirmés jusqu’ici.
Les investigations ont été confiées à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon, car certains éléments de l’enquête auraient permis d’établir un «lien avec le grand banditisme et le narcotrafic», a précisé le procureur. L’enquête est, elle, pilotée par le parquet de Valence et menée par la Section de Recherches de Grenoble, avec l’appui en effectifs du Groupement de Gendarmerie de la Drôme.
Une hausse des victimes liées au narcotrafic
Le trafic de drogue et les guerres d’influence entre gangs rivaux font de plus en plus de victimes en France. Plus tôt dans le mois, un adolescent de 14 ans avait déjà été mis en examen dans la Drôme, après avoir tiré sur un homme de 21 ans. À titre d’exemple, dans les Bouches-du-Rhône, ce n’est pas moins de 16 personnes qui ont perdu la vie dans des assassinats liés au trafic de stupéfiants depuis le début de l’année, selon un décompte de l’AFP.
Les profils des suspects dans ces affaires sont de plus en plus jeunes et les homicides sont de plus en plus violents. Ces jeunes sont recrutés majoritairement via les réseaux sociaux type Telegram ou d’autres messageries cryptées. De plus en plus de villes touchées par ce fléau, comme Marseille, se mobilisent contre ce dernier. Le 13 novembre, la mort de Mehdi Kessaci, 20 ans, le petit frère du militant écologiste et anti narcotrafic Amine Kessaci, avait bouleversé la deuxième ville de France, et donné lieu à plusieurs manifestations pour «dire stop» au narcotrafic.






