L’homme de 74 ans, suspecté d’avoir écrasé un œuf sur la tête du président du Rassemblement national Jordan Bardella lors d’une séance de dédicace ce samedi 29 novembre à Moissac, doit comparaître libre ce mardi devant le tribunal correctionnel de Montauban.
Un suspect déjà connu de la justice pour des faits similaires. L’agriculteur retraité, soupçonné d’avoir écrasé un œuf sur la tête du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, samedi, dans le Tarn-et-Garonne, doit comparaître libre ce mardi 2 décembre devant le tribunal correctionnel de Montauban, a appris l’AFP ce jour auprès de l’avocate du suspect.
Le juge des libertés et de la détention (JLD) n’a pas suivi les réquisitions du parquet de Montauban qui avait demandé le placement en détention provisoire de cet homme dans l’attente de sa comparution, a indiqué Me Rachel Lheureux à un correspondant de l’AFP.
Les faits reprochés à cet individu se sont déroulés lors d’une séance de dédicace à Moissac. Selon la gendarmerie, qui a procédé à l’interpellation, le suspect était dans la file pour la dédicace et s’est jeté sur Jordan Bardella, lui cassant un œuf sur la tête.
La sécurité est intervenue, le président du RN n’a pas été blessé et a ensuite pu reprendre la séance de dédicace de son livre. Mais une plainte a été déposée au nom de Jordan Bardella et du Rassemblement national, avait précisé le parti samedi.
Des faits commis «en état de récidive légale»
L’homme de 74 ans avait déjà visé Eric Zemmour en juillet 2022, écrasant également un oeuf sur la tête de l’homme politique, alors que celui-ci, candidat de Reconquête à la présidentielle, était en campagne à Moissac, a souligné le parquet, confirmant une information de La Dépêche du Midi. Le retraité avait écopé d’une amende de 500 euros avec sursis.
Père d’un enfant autiste, l’agriculteur avait justifié son geste par son opposition «avec les prises de position controversées d’Éric Zemmour au sujet des enfants en situation de handicap», avait alors expliqué le parquet de Montauban.
Le Tarn-et-Garonnais avait aussi jeté des oeufs en avril 2022 sur un des bus de campagne de Marine Le Pen, de passage dans le département. Mais l’incident n’avait pas donné lieu à poursuites.






