Un homme simplement venu faire vérifier ses lunettes a subi une procédure qui ne lui était pas destinée, le rendant aveugle…
Grosse confusion. Selon les informations de BFMTV, un homme – renommé Adrien mais dont le vrai nom n’a pas été dévoilé – a connu une mésaventure dont il se serait bien passé lors de son rendez-vous chez l’ophtalmologue. Les faits se sont déroulés dans la ville de Marseille, en 2020, alors qu’un patient avait rendez-vous pour une simple vérification de ses lunettes de repos chez son praticien. Lorsqu’il est arrivé et sans préambule, son médecin lui a immédiatement demandé de coller son front à une machine, comme il l’a relaté à BFMTV. “Ça ne faisait pas mal. Je lui demande quelle est cette machine, si c’est nouveau. Il me répond que non, c’est le laser”. Problème : Adrien n’avait nullement besoin d’une intervention laser et l’ophtalmologue ne l’a simplement pas écouté lorsqu’il l’a reçu dans son cabinet.
Alors qu’il posait des questions sur ce qu’il était en train de subir avec le laser, son médecin lui a simplement répondu : “je termine et je t’explique après”. Et Adrien d’ajouter : “Une fois qu’il a terminé, il me dit que ma vision va se dégrader, qu’il va falloir que je sois opéré cette semaine de la cataracte. (…) Et là, il m’appelle Frédéric”. Une erreur de prénom qui en dit long, et qui révèle à Adrien que son médecin l’a confondu avec un autre de ses patients qui, lui, souffrait d’un problème bien plus grave. Immédiatement après avoir subi ce traitement au laser, Adrien a “perdu la vue”. Il a ensuite eu besoin de deux opérations pour retrouver partiellement la vue et reste très sensible à la lumière. En plus de ce handicap, Adrien doit également prendre un traitement lourd quotidien afin d’atténuer la douleur provoquée par le laser.
“J’ai été amputé d’une partie de l’œil. Je ne suis plus non voyant, mais je survis” a-t-il expliqué à BFMTV. Après cette erreur médicale, l’ophtalmologue en question s’est également exprimé au micro de BFMTV pour reconnaître sa faute. “Je suis désolé pour ce monsieur que les choses se soient passées comme ça. Quand vous faites une connerie, vous faites une connerie. (…) C’est une erreur de ma part. Je ne suis pas un menteur. Je l’ai reconnu auprès de l’expert”. Après avoir reconnu qu’une confusion des dossiers de ses deux patients est à l’origine de cette erreur, l’ophtalmologue continue d’exercer à Marseille tandis que l’avocat de la victime attend l’ouverture d’un procès.
