Michel Drucker nostalgique de son hospitalisation ? “Je sillonne les couloirs”

“Vous allez trouver que je suis vraiment maso mais je retourne régulièrement faire des bilans à l’hôpital, voir ma chambre”. C’est en ces termes que Michel Drucker a débuté ses confidences mercredi 7 décembre 2022, dans l’émission “Ça commence aujourd’hui”. Venu parler de sa longue carrière, l’animateur de 80 ans s’est aussi confié sur la drôle dhabitude qu’il a prise depuis son séjour à l’hôpital après son opération du coeur. “Je fais tout le parcours que je faisais avec la réeducatrice quand je n’avais plus de jambes, de muscles etc. Je sillonne tous les couloirs et je vais dire bonjour aux uns et aux autres. Je reste des heures à parler. Je suis presque nostalgique de mon hospitalisation” a ensuite expliqué Michel Drucker à l’animatrice Faustine Bollaert.

Selon ses dires, il n’a pas été malheureux à l’hôpital. “J’ai souffert physiquement parce qu’on sort en morceaux d’une opération aussi grave” a toutefois assuré Michel Drucker. Il aurait d’ailleurs voulu être médecin. “Quand je vois une infirmière ou le SAMU je ne peux pas m’empêcher de dire un petit mot : vous allez où ? Je fais la nuit avec vous ? Mon père était médecin et j’aurais voulu être médecin. Ma vraie vocation c’était d’être médecin.” a-t-il avoué.

Michel Drucker a aussi donné des nouvelles sur son état de santé. “Il y a encore un an et demi, impossible d’imaginer que je reviendrai à la télévision, encore moins sur scène. On m’a refait tout, la valve, le coeur… On a failli me couper la jambe et finalement on l’a gardée (…) J’ai le coeur neuf et je suis en plus en forme maintenant que je ne l’étais il y a dix ou quinze ans. Quand Stéphane, Simon Gomez et Delphine Ernotte sont venus me voir à l’hôpital, trois jours avant mon opération, j’ai vu dans leurs regards qu’ils avaient du mal à me reconnaître. J’avais 13 ou 14 kilos en moins, j’étais un fantôme. Je leur ai dit ‘C’est fini, je ne reviendrai plus’.” a-t-il confié.

Pour rester en forme, Michel Drucker a ensuite confirmé qu’il menait un train de vie très sain. “Mon angoisse c’était de bien vieillir (…) Je m’en suis bien sorti mais c’est du boulot. Tous les jours je fais 1h30 de sport ; du rameur, des abdominaux… (…) Je ne bois pas, je ne fume pas… Je fais très attention, je nage, je pédale, j’ai la même femme depuis 50 ans. C’est cette vie de con qui fait que je suis encore là je crois.” a-t-il ajouté. Mais pour tenir le coup, Michel Drucker compte aussi beaucoup sur son travail. “La passion ne fatigue pas. Moi je redoute toujours la période des vacances car mon métabolisme est en train de changer et si je ne compense pas pendant trois semaines, un mois par autre chose, je ne me sens pas bien. Je suis bien que lorsque je travaille. Je pense à ce métier tous les jours. (…) Je n’ai jamais cru que je ferai une carrière aussi longue.” a-t-il conclu.